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Vienne

 

Ce petit guide vise à faciliter votre séjour à Vienne à l'occasion d'un événement lyrique ou musical.

Les liens renvoient généralement à la page d'accueil de chaque site, en langue allemande donc. Les traductions en français ou en anglais sont mentionnées et sont facilement accessibles à partir de ces pages d'accueil.

Points forts

  Pavillon du S-Bahn par Otto Wagner et église Saint-Charles (Karlskirche) © Wien-Tourismus, Dagmar Landova
Pavillon du S-Bahn par Otto Wagner et église Saint-Charles

Pourquoi aller à Vienne?

Vienne est la capitale mondiale de la musique classique. Elle n'est pas seulement la patrie de la première école de Vienne (Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert) mais aussi de la deuxième (Schönberg, Berg, Webern), sans oublier l'importance entre les deux de Brahms, Mahler ou Bruckner.

La vie lyrique et musicale y est toujours très riche tout au long de l'année, grâce à plusieurs opéras de répertoire, des salles de concert prestigieuses et un grand festival. Vous avez l'assurance de pouvoir assister à un opéra différent chaque soir !

Sur le plan urbanistique et architectural, Vienne présente également plusieurs strates passionnantes : baroque et rococo, Jugendstil et Secession, moderne et post-moderne.

Les environs de Vienne sont enchanteurs, les collines proches ayant conservé leurs vignobles, villages et bois au lieu d'être urbanisées. Au-delà, une croisière sur le Danube permet de visiter Bratislava.

 

Y aller

Église Saint-Pierre et cathédrale Saint-Étienne de nuit © Wien-Tourismus, F 3
Église Saint-Pierre et cathédrale Saint-Étienne de nuit
 
  • Météo
  • Aller à Vienne en train de nuit (SNCF en français) présente deux intérêts possibles :
    1. Par Munich (quotidien entre 21 et 23h selon les jours), vous arrivez à Salzburg le lendemain matin et pouvez y faire une étape
    2. Par Bâle, Zurich et Innsbruck, vous pouvez traverser toute la Suisse et l'Autriche, y faire des haltes et profiter de leurs paysages.
    Il est aussi possible, quoique moins pittoresque, de partir de Paris-Est à 17h17 et d'arriver directement à Vienne à 8h30.
  • En avion :
 

S'orienter

  Ouverture de festival sur la Rathausplatz de nuit © Wiener Festwochen, Mike Ranz
Festival devant l'hôtel de ville
 

Se déplacer

Maison Jugendstil © Wien-Tourismus, Hedwig Zdrazil
Maison Jugendstil
 
  • Le centre se parcourt facilement à pied.
    Par contre, le Ring et toutes les avenues au-delà sont sillonnées de voitures roulant souvent sur plusieurs files et aussi vite que sur le boulevard périphérique à Paris. Il est donc nécessaire d'attendre aux feux, qui sont interminables pour les piétons. La promenade ne redevient agréable qu'une fois parvenu dans les quartiers résidentiels tranquilles, les villages et bien sûr les parcs de la périphérie.
  • Pour les mêmes raisons, les trajets en automobile et taxi (nombreux) sont extrêmement rapides par rapport à Paris.
  • Le tramway est le moyen le plus pratique et agréable de se déplacer. En raison de la place envahissante donnée aux automobiles sur le Ring et toutes les avenues, il est moins stressant, hors du centre et des quartiers tranquilles, d'emprunter le tramway que de marcher, même pour de courtes distances.
  • Plan du métro (U-Bahn) et des trains régionaux (S-Bahn) en allemand
  • Le vélo est surtout agréable le long des canaux et bras du Danube, dans les parcs et environs bucoliques et boisés de Vienne. Si vous supportez le stress de la circulation automobile, il existe des pistes cyclables en ville. Situé au Prater, Pedal Power en français loue des vélos à prix élevé mais de bonne qualité et pouvant être livrés à votre hôtel.
 

S'informer

  Église St Charles et pavillon Secession de nuit © Wien-Tourismus, F 3
Église Saint-Charles et pavillon Sécession
 

Se loger

 

Se restaurer

Café Sperl
Café Sperl
 
Jardin de Heurige © Wien-Tourismus, Claudio Alessandri
Jardin de Heurige
 
Judenplatz © Wien-Tourismus, Reinhard Mandl
Judenplatz
 
Heurige dans le vignoble © Wien-Tourismus, Claudio Alessandri
Heurige dans le vignoble
 

Vienne offre de nombreux restaurants de tous styles. La cuisine autrichienne traditionnelle y est moins savoureuse et bien sûr plus chère qu'en province. Par contre, grâce à sa proximité historique et géographique, la cuisine italienne y est plus authentique et fine qu'à Paris.

S'il n'est pas d'usage de laisser un pourboire sur la table, les restaurateurs s'attendent généralement à ce que vous arrondissiez l'addition d'environ 10%.

  • Cafés et restaurants en français commentés par l'office du tourisme.
  • Quelques cafés en anglais viennois typiques.
  • En sortant du :
    • Staatsoper : les abords du Ring étant assez sinistres, vous trouverez de nombreux restaurants en vous dirigeant à pied vers le centre. Pourquoi pas le restaurant italien Barbaro en allemand sur le Neuer Markt en remontant la Kärntner Strasse?
    • Volksoper : juste en face, vous éviterez le tristounet Volksoper Restaurant.
      À sa gauche, Kim kocht est un restaurant japonais très branché et souvent bondé. Encore à gauche, le restaurant asiatique Lili offre sa terrasse et ses menus copieux.
      En prenant la Währinger Strasse en direction du centre, vous trouverez à un coin de rue du côté gauche le café Weimar, dont vous pourrez goûter la cuisine traditionnelle mais quelconque au son d'un piano.
      Si vous rejoignez le centre jusqu'à la Freyung, vous trouverez l'excellent restaurant italien Martinelli (Barbaro), ouvert jusqu'à minuit dans la cour du palais Harrach (belle terrasse).
      Au calme en terrasse dans le centre, vous trouverez deux restaurants sur la Judenplatz (simples et bon marché par rapport à la beauté du site).
      Plus original et sympathique : en prenant à droite la Spitalgasse, vous trouverez sur votre gauche, en passant sous un bâtiment, le campus de l'université et pourrez y dîner en terrasse parmi les étudiants dans une des "guinguettes" qui animent sa grande cour arborée.
    • Kammeroper : juste en face, Castelnuovo est un excellent restaurant italien. Goûtez ses spaghetti à la queue de lotte et roquette sauce citron et sa panna cotta à la framboise!
    • Theater an der Wien : juste en face, le Naschmarkt propose de nombreux petits restaurants bon marché. Après le spectacle, vous n'aurez cependant peut-être pas d'autre choix qu'un restaurant coréen.
 

Visiter

Pavillon Secession © Wien-Tourismus, Claudio Alessandri
Pavillon Sécession
Jardins du Belvédère © Wien-Tourismus, MAXUM.jpg
Jardins du Belvédère
Schönbrunn Palace © Wien-Tourismus, Peter Koller
Château de Schönbrunn

Si vous êtes à Vienne pour quelques jours seulement :

Cathédrale Saint-Étienne © Wien-Tourismus, Heinz Angermayr
Cathédrale Saint-Étienne
  Cathédrale Saint-Étienne (nef) © Wien-Tourismus, Wiener Tourismusverband
Cathédrale Saint-Étienne (nef)
  Grinzing © Wien-Tourismus, Claudio Alessandri
Grinzing
 

Culture

Pieter Bruegel the Elder, Peasant Wedding © Kunsthistorisches Museum, Vienne
Pieter Bruegel l'ancien, Repas de Noces
 
Palais du Belvédère supérieur © Wien-Tourismus, Peter Koller.jpg
Palais du Belvédère supérieur
 
Liechtenstein Museum © Wien-Tourismus, Karl Thomas
Palais Liechtenstein
 
  • Le musée le plus important à voir est le Kunsthistorisches Museum en anglais. Si vous êtes amateur, une journée entière ne suffit pas à en épuiser les trésors ! Il recèle notamment une salle entière de Pieter Brueghel l'Ancien et une de Titien, sans compter les nombreux Rubens, Van Dyck, les autres peintres italiens et la section égyptienne!
  • En deuxième choix, le musée du Belvédère en français supérieur permet d'admirer quelques oeuvres très connues de Klimt, Kokoschka ou Schiele tout en visitant ses agréable jardins et en goûtant ce qui reste de leur vue sur Vienne.
  • En troisième choix, le musée du Palais Liechtenstein en anglais vaut la visite à la fois pour son architecture, son jardin, son aménagement récent et les oeuvres qu'il abrite, à peine inférieures à celles du KHM.
  • Les oeuvres des musées du Belvédère en français inférieur sont moins intéressantes.
  • La Gemäldegalerie de l'Akademie der Bildenden Künste en allemand, située à proximité du KHM, ne vaut que par sa première salle de maîtres primitifs.
  • Le Museumsquartier, derrière le KHM, témoigne de cette ardeur récente des villes à construire des musées de plus en plus élaborés pour abriter des oeuvres de moins en moins intéressantes.
  • La Kunst Haus Wien en anglais est un espace d'expositions à la fois contemporain et populaire, voire populiste, consacré pour moitié à l'architecte Hundertwasser en anglais, très apprécié des touristes, dont on peut voir la Hundertwasser Haus à proximité.
 

Musique

Musikverein (salle) © 2000 H. Riemer www.vienna.cc
Musikverein (salle)
 
Musikverein (Gläserner Saal)
Musikverein (Gläserner Saal)
 
Konzerthaus (salle) © Wiener Konzerthausgesellschaft, Herbert Schwingenschlögl
Konzerthaus (salle)
 

La musique semble ici, plus qu'ailleurs, couler de source. Cet héritage a cependant aussi des aspects moins positifs : de nombreuses personnes qui ne vont pas au concert chez elles éprouvent le besoin d'y aller à Vienne. Cela suscite une offre de concerts commerciaux médiocres de pots-pourris classiques donnés dans des lieux touristiques, que vous discernerez et éviterez facilement.
Les grandes maisons sont également fréquentées par une majorité de touristes passablement incultes, qui leur assurent une rente de situation et peuvent les inciter à s'endormir sur leurs lauriers.
Les Viennois eux-mêmes sont encore moins silencieux que les Parisiens pendant les représentations. Moult commentaires sont échangés et moult mouchoirs en papier sortis d'autant d'étuis en plastique, eux-mêmes extirpés d'autant de sacs à main à fermeture éclair.

  • On consultera les programmes suivants :
    • Musikverein en anglais
      Le fameux orchestre philharmonique de Vienne est aussi l'orchestre de l'opéra, et il est en fait plus fréquent et facile de l'entendre au Staatsoper qu'au Musikverein.
      Le Musikverein a ouvert quatre nouvelles salles en 2004!
    • Konzerthaus en anglais
 

Opéra

Tous les sites des salles ci-dessous sont très complets et permettent la réservation en ligne.

 
 
Staatsoper extérieur de nuit © Wien-Tourismus, MAXUM
Staatsoper (extérieur de nuit)
 
Staatsoper (salle) © Wiener Staatsoper
Staatsoper (salle)
 
Staatsoper (plan de salle) © Wiener Staatsoper
Staatsoper (plan de salle)
 
  • Staatsoper en anglais

    Le Staatsoper bénéficie du concours du remarquable orchestre philharmonique de Vienne, qui est en fait avant tout l'orchestre de l'opéra. Toutes les productions ne sont cependant pas dirigées par de grands chefs. Les productions de ce théâtre de répertoire, plus ou moins anciennes et intéressantes, alternent tout au long de l'année au cours d'environ 300 représentations.
    Toutes les oeuvres sont données en langue originale. La salle a adopté le système de sous-titres individuels sur le fauteuil devant soi. Quand il marche, il permet de choisir entre l'allemand et l'anglais.
    Les distributions peuvent être inégales, mêlant stars locales parfois vieillissantes, stars internationales entre deux avions et membres de la troupe.

    Inauguré en 1869 et largement reconstruit après guerre, le Staatsoper conserve sa façade, son vestibule et son escalier principal d'origine.
    Il compte 1709 places assises (jusqu'à 178 euros) et 567 places debout (de 2 à 3,5 euros).
    Les places debout sont vendues le soir même et peuvent permettre d'assister à une représentation complète par ailleurs. Celles du parterre sont particulièrement recherchées. La plupart permettent de s'accouder et de bénéficier du sous-titrage individuel.
    La salle est circulaire, au plafond plat, de couleurs traditionnelles crème et or avec des fauteuils en velours cotelé rouge assez étroits. Elle comporte trois étages de loges puis deux balcons. Son acoustique est bonne.

    Spectacles vus au Staatsoper en 2004 : L'Italiana in Algeri, Die Zauberflöte

 
 
Volksoper (extérieur) © Wien-Tourismus, Karl Thomas
Volksoper (extérieur)
 
Volksoper (salle) © Wiener Volksoper
Volksoper (salle)
 
Volksoper (plan de salle) © Wiener Volksoper
Volksoper (plan de salle)
 
  • Volksoper en français

    Deuxième opéra de la ville, le Volksoper propose désormais certaines productions en langue originale et non en allemand, marchant ainsi sur les plates-bandes du Staatsoper. Comme ce dernier, c'est un théâtre de répertoire.
    Si la maladresse et le ringard peuvent y être présents, les productions ne sont pas forcément plus "provinciales" que celles du Staatsoper. Le Volksoper présente un plus grand dynamisme et une meilleure cohésion d'ensemble. Les distributions y sont plus jeunes et homogènes. L'orchestre est de niveau inférieur mais peut être mené avec plus de tonus et d'engagement dramatique. La salle plus petite et à l'acoustique flatteuse (parfois trop, presque ronflante) permet une plus grande proximité avec le plateau. Des chanteurs de gabarit moins exceptionnel peuvent y procurer un plaisir physique plus intense.

    Inauguré en 1898 pour le théâtre parlé, il accueille des opéras dès 1903. Après avoir accueilli après la guerre le Staatsoper au bâtiment détruit, il a retrouvé son indépendance en 1955.
    Parallèlement aux opéras du XVIIIe au XXe siècle, il donne chaque année plus d'une centaine de représentations d'opérettes, sans oublier les comédies musicales classiques, la danse contemporaine et les concerts. Sur environ 300 représentations, on compte près de 35 productions différentes au programme, dont six à huit premières.

    La salle est de conception et décoration plus modernes que le Staatsoper. Son plafond est incliné vers la scène. Elle conserve une esthétique traditionnelle avec ses crépis blancs, dorures et velours rouges. La fosse est haute et ouverte. En partant du rideau de scène, on trouve d'abord quatre rangs de loges (orientées légèrement vers la salle et non la scène, ce qui est moins bon pour leur visibilité mais meilleur pour l'acoustique d'ensemble), puis deux balcons seulement, où l'on n'est donc pas du tout "enterré" sous le balcon supérieur.
    Les projecteurs sont limités au cadre de scène et à la séparation verticale entre loges et balcons. Cet ajout de projecteurs a dégradé les places situées à l'extrême côté des deux balcons, mais pourvu que l'on soit bien centré, l'acoustique comme la vue des deux balcons sont excellentes. Les fonds de loges sont à éviter.
    À partir de la saison 2004-2005, la subdivision entre Parkett et Parterre, toujours source de confusion pour un étranger, est supprimée : toutes les places sont numérotées en Parkett. Il semblerait que l'équilibre fosse/plateau soit meilleur à partir des premiers rangs (11 à 13) de la deuxième catégorie qu'en première catégorie. Les rangs plus en arrière sont hélas sous le premier balcon.
    La salle offre 1313 places assises et seulement 72 places debout, mais les places assises les plus chères ne coûtent que 65 €. à l'entracte, les consommations sont aussi très bon marché. Avec un budget serré, il vaut mieux s'asseoir au Volksoper et rester debout au Staatsoper.

    Spectacles vus au Volksoper en 2004 : Madama Butterfly, Don Giovanni

 
 
Kammeroper (salle) © Wiener Kammeroper
Kammeroper (salle)
 
  • Kammeroper en anglais

    Le Kammeroper est l'opéra qui présente les productions les plus proches en esprit de ce que l'on peut voir à Paris ou du Regietheater à l'allemande, mais en bénéficiant d'un remarquable travail de troupe et du cadre intimiste de sa salle. Il fonctionne par séries de représentations et non avec un répertoire alternant chaque soir, ce qui lui permet une meilleure intégrité stylistique et un magnifique engagement de l'ensemble de l'équipe artistique. Il permet d'entendre de jeunes chanteurs extrêmement intéressants, souvent venus à Vienne des quatre coins du monde pour étudier, se perfectionner... et chanter !
    Sa programmation est originale et apporte une touche baroque dans une ville dominée par le répertoire standard.

    La salle, en "boîte à chaussures", est blanche avec des dorures. Outre l'agréable parterre, un balcon offre des places de face et quelques-unes de côté.

    Spectacle vu au Kammeroper en 2004 : L'Infedeltà Delusa

  • Theater an der Wien en anglais

    Opéra historique construit en 1801 et qui vit la création de Fidelio et de Die Fledermaus, reconstruit en 1902, le Theater an der Wien est actuellement consacré à la comédie musicale. Ses espaces publics sont d'ailleurs aussi étriqués et malcommodes que ceux d'un théâtre de Broadway !
    Vous aurez cependant parfois l'occasion d'y voir un opéra, par exemple pendant les Wiener Festwochen en anglais.
    La salle mêle crépis et stucs beiges, bleus, roses pâles et or. Les sièges sont de velours rouge. La fosse est ouverte et peu profonde.

    Attention, les places de Parterre sont toutes sous le premier balcon ! Il y a des loges de côté (à éviter) au niveau du Parkett - plus en avant que le Parterre. En partant du rideau de scène, le premier étage offre d'abord des loges de côté (à éviter) puis un balcon, dont les deux premiers rangs de face sont excellents. Au deuxième balcon, il faut à tout prix éviter les places au-delà du deuxième rang, car elles sont enterrées sous le troisième balcon. Le troisième balcon est plus aéré. Il offre une bonne visibilité de face. De côté, les premières places de 3/4 du rang unique de sièges sont d'un bon rapport qualité/prix.

    Spectacle vu au Theater an der Wien en 2004 : Pelléas et Mélisande


Agenda

 

Environs

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Ces informations ont pu être recueillies par Alain Zürcher grâce à l'invitation de la ville et des opéras de Vienne. Qu'ils en soient ici remerciés.
 
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