[o], [oa] (quinte) |
Pratiquez d'abord cet exercice dans le bas-médium de votre voix. L'ambitus restreint de cet exercice doit vous éviter tout problème de tessiture.
Attaquez directement "sur l'inspiration", en connectant votre voix à votre souffle, en "posant la première note sur le diaphragme".
Pensez le plus "horizontal" possible, "ne pensez pas que ça monte" - ni, à la fin, que ça descend !
Le but de cet exercice est d'étendre progressivement vers le haut la tessiture de votre voix, en étendant aux notes "gagnées" les qualités de résonance des notes inférieures.
En cherchant à retrouver sur votre note d'arrivée l'exacte qualité de résonance de votre note de départ, en évitant de "tomber", de vous "affaisser", de "laisser tomber la résonance", vous améliorez aussi votre appoggio.
Montez cet exercice progressivement dans l'aigu. à l'approche du second passage, sa pratique devient très intéressante. En effet :
Cet exercice peut être chanté sur toutes les voyelles, puis sur tous les couples de voyelles.
Chanté sur deux voyelles différentes, il permet de les "égaliser" ou "harmoniser" entre elles, c'est-à-dire d'homogénéiser leurs qualités de résonance.
(Voir l'introduction du thème Égalisation des voyelles.)
(Cet exercice peut être prolongé par l'exercice [o], [oa] (neuvième).)