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Bonjour,
C'est beau cette idée de joindre le pratique au
théorique : la plupart des orthophonistes de ma connaissance sont aussi amateurs
de chant (normal : c'est par le chant que je les ai connues !), mais j'ai entendu
parler d'orthophonistes qui ne savaient pas chanter, et là c'est triste !
Imaginez un médecin du sport qui n'aurait jamais pratiqué aucun sport. Je ne
crois pas que la Faculté oblige les orthophonistes (existe-t-il un mot abrégé ?)
à savoir chanter.
Le souffle est un bon exemple : très simple en
théorie, alors que son apprentissage - ou plutôt son réapprentissage, car les
nouveaux-nés n'ont aucun problème de ce côté - demande, je ne dirai pas de longs
efforts, mais une longue patience. Et les étapes du bon souffle, comme du bon
vibrato, vous arrivent dessus au moment où vous vous y attendez le moins,
décuplant votre joie.
Quant à papillonner, quand on est amateur (vive les
amateurs !), où est le crime ? L'essentiel est de se faire plaisir, et quand on a
déjà un bon bagage technique (ce qui a l'air d'être votre cas), on ne risque pas
de se casser la voix...
Bienvenue au club, Odile !
Véronique JACQUES - LYON
----- Original Message -----
Sent: Tuesday, September 28, 2004 6:16
PM
Subject: nouvelle abonnée : présentation
& question
Bonjour à tous,
je fais du chant classique en amateur
depuis une dizaine d'années, et cette
activité, au départ passe-temps
adopté à titre expérimental, est devenue
pour moi un élément très important
de ma vie, une source de détente,
satisfaction et communication avec
d'autres personnes partageant cette
passion.
je suis également en
reconversion professionnelle et entre ainsi en 2ème
année d'études
d'orthophonie.
Tout ce qui touche à la technique vocale m'intéresse
beaucoup et je n'arrive
pas encore à faire bien le lien entre ma pratique
du chant et une première
année d'études "scientifique" sur la voix.
Notamment ce qui touche au
"souffle abdominal" est présenté comme un
exercice très simple alors que
j'ai mis (personnellement) énormément de
temps à acquérir un geste global de
gestion du souffle. j'espère y voir
plus clair avec une deuxième année
d'études qui s'annonce plus
pratique.
pour finir de me présenter, je vous dirai que je suis soprano
léger et
travaille actuellement le Stabat mater de Pergolese avec une
partenaire
mezzo-soprano à la voix très riche. hé oui, j'aurais rêvé
d'avoir une voix
plus grave ou plus puissante, mais j'ai fini par
m'accepter ...
pour commencer ma contribution à cette liste, voici ma
première question :
j'aime travailler des répertoires diversifiés
correspondant à ma tessiture,
de la musique baroque à la mélodie française,
en passant par le bel canto :
indépendamment de cet aspect plaisir, y at-il
selon vous avantage ou risque
à papillonner sur plusieurs styles de
musique. Quand sait-on (et le sait-on
un jour ? !) qu'on est = fait
vocalement pour tel ou tel répertoire ?
je vous remercie de
m'accueillir et vous souhaite beaucoup
d'enrichissement
vocal,
odile
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