Re: Concert Berlin
DE | : | joel\.roessel |
LE | : | 26/07/2006 à 17:19 GMT |
Bonjour,
Tour d'abord, explication :
Moi : "mon préféré en ce moment (ian Bostridge en fait... :-)
n'est autre que Florez (pour le Bel Canto)"
Je voulais "simplement" dire que mon préféré en chant
opératiques est Florez, mais qu'en ce moment, je préfère
encore plus Ian Bostridge ! (que je n'ai jamais ouï dans l'Opéra).
Et maintenant, la suite ! ^^
Bonjour Graziella, je savais bien qu'il y avait un "G", en
fait ! ^^ (deux au final)
C'est amusant ça, mais depuis le temps, j'étais convaincu que
vous étiez une disciple de Zürcher ! :-)
J'ai lu ses livres, vraiment très bien, j'ai même eu à faire à
une de ses disciples (et été jugé par deux ^^), et le moins
qu'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas créé une école, il a
créé une secte de chanteurs (hihi).
Je suis bien d'accord avec la problématique française du
statut de prof de chant. A part avoir son CA, il n'y a pas
grand chose pour en choisir un sans trop de doutes...
A titre personnel, j'aurais désormais tendance à penser qu'un
bon professeur est un professeur qui ne chante pas, JAMAIS
(oui, bon... ou presque). J'ai pour le moment une comptabilité
de 4 profs (et tant de conseilleurs...) et sincèrement, même
si c'est plus long, le résultat et bien meilleur.
Pour moi, et contrairement à Zürcher, la technique ne doit pas
commencer par "poser le souffle". Attention, ne me faites pas
dire ce que je n'ai pas dit, c'est important. Je préfère
commencer sur des bases saines, c'est à dire que, si le
souffle est suffisamment naturel, on continue sur la lancée
sans s'en soucier, privilégiant l'inspiration réflexe, et
donc, en en profitant pour placer sa voix dans les
résonnateurs. Une fois que la voix y est, elle va, avec le
développement plus lent de la respirations tout à fait
naturelle, trouver la puissance sans réellement l'avoir
travaillée. Ce n'est que là que le travail poussé du souffle
peut commencer.
Qu'en pensez vous ?
(Le seul problème que je connais à cette "méthode" est que les
chanteurs n'ont pas la patience et le travail nécessaire et
aiment tant "pousser" :-)
J'ajouterais encore que bien pire qu'un professeur qui donne
ses défauts, il y a aussi le problème de l'unicité de chaque
instrument : un non-défaut chez l'un se transforme en défaut
chez l'autre... ce que l'un entend est interprêté autrement
par l'autre, etc. D'où ma profonde méfiance aux
profs-chanteurs (et vive les CDs et autres DVDs de magnifiques
chanteurs ^^)
Au final, serais-je le seul à m'être ennuyé ? non, une amie
m'a dit s'être aussi terriblement ennuyé et avoir coupé avant
la fin. C'est peut être tout bêtement musical, allons savoir.
(enfin pas seulement parceque je maintiens ce que j'ai dit ^^)
Graziella : "Ceci dit, ne désespérez pas d'avoir des réponses:
ce sont les vacances et moi-même vous réponds d'un cybertruc !"
Bon, un jour je vous croiserai j'espère... Mais pour moi ce
sont loin d'être des vacances ! (sic)
Joël, chaudement mais piano.
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