Re: seul ou accompagné?
DE | : | Bertrand Ollé |
LE | : | 07/08/2007 à 17:10 GMT |
Le 6/08/07 à 23h53, «?collinet jean-baptiste?»
(collinet_jeanbaptiste@xxxx a écrit de sa blanche souris?:
>
je ne pense pas à l'accompagnement instrumental,mais à celui du
>
chanteur,par un professeur,exemple vivant.peut-on être autodidacte prenant un
>
modèle vivant comme référence sans contact élève-prof??
Se passer d'un professeur implique un cheminement long (très long !) et
fastidieux (très fastidieux !). Car non seulement on se prive de son
expérience, mais il faut aussi remplacer son écoute, car on n'entend pas sa
voix comme les autres l'entendent : on a tous fait la désagréable expérience
d'entendre sa voix enregistrée sur répondeur. Travailler seul, cela voudrait
dire travailler devant le miroir (pour corriger toutes les tensions faciales
et corporelles) et avec un dispositif d'enregistrement sonore, pour
contrôler le résultat, mais de très haute qualité, car il faut pouvoir
capter ces fameux harmoniques qu'on cherche tous à développer et qui font la
richesse de la voix lyrique ultime...
>
Comment arriver à concilier la posture nécessaire au chant et celle nécessaire
>
au piano?Elles n'ont que peu en commun...et je ne parle pas du violoncelle
>
ou de tout autre instrument joué ASSIS... JB
La position assise ne change pas grand chose, puisqu'on ne chante pas avec
les jambes... Considérez aussi qu'à l'opéra, on doit pouvoir chanter dans
n'importe quelle position, tel ce Roméo qui donnait sa romance couché sous
le balcon de Juliette. Enfin, chanter en jouant du piano permet de libérer
la voix en détournant notre attention du
je-veux-bien-faire-comme-m'a-dit-mon-prof qui bloque parfois les mécanismes
vocaux.
B. Ollé
Ingénieur, Chanteur, Chef de ch¦ur
Professeur de chant, Organiste
Carillonneur (Toulouse)
http://carillon.avenue-du.net
--> Le Carillon de Saint-Sernin
Pâques, Pentecôte et Marie
Premier album toulousain
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