Re: Soutenir or not Soutenir ?
DE | : | Bertrand Ollé |
LE | : | 21/08/2007 à 22:28 GMT |
Le 18/08/07 à 2h19, «?joel.roessel?» (joel.roessel@xxxx a écrit de
sa blanche souris?:
>
A tous les chanteurs de classique, je pose la question :
>
Soutenir, or not soutenir ? Ou, pour être plus clair : faut-il
>
soutenir dès le début d'une phrase musicale (avec quoi
>
d'ailleurs si oui, périnée, abdos latéraux, sphincter, j'en
>
passe et des meilleurs... :), ou non ?
Il faut même "soutenir" avant même de commencer, et le coup de glotte va
servir à fermer la colonne d'air (mais sans tension dans la gorge), comme
une écoutille de sous-marin. Et garder ce soutien un temps après la dernière
note. Mais soutien n'est pas le bon mot, puisqu'il s'agit plutôt d'une
assise sur le diaphragme vu comme une bouée que l'on fait descendre. Chanter
en portant un poids lourd peut guider en ce sens, tel un haltérophile.
L'image du culbuto figure cette assise et la liberté laissée en haut à la
voix dans l'espace et ses résonateurs. La respiration, profonde, doit servir
à se décontracter tout en descendant le diaphragme ; dans un deuxième temps,
on peut associer le coup de glotte à un appui vers l'extérieur sur cette
bouée (l'effort nécessaire pour porter un poids lourd) ; enfin, dans cet
état tonique à maintenir (ou cet effort à soutenir), la voix est libre
d'explorer nos résonateurs, sans force physique mais bel et bien une force
acoustique, cette résonance que l'on retrouve en salle de bain ou dans une
grotte, et qui permet à la voix de surpasser l'orchestre.
>
Nota : à tous les chanteurs non-classiques qui n'aiment pas la
>
"contre-pression" pour obtenir des aigus (non piqués), je ne
>
PARLE PAAAAAS (Discussion stérile car je ne changerai pas
>
d'aviiiiiiiiis). (héhé, on sent le vécu là, non ? :)
Je suis preneur d'information supplémentaire sur cette technique
"non-classique" qui m'est inconnue : pouvez-vous m'éclairer à ce sujet ?
Bien à vous,
B. Ollé
Toulouse, France
http://carillon.avenue-du.net
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